Le 28 novembre, l’Uniopss a participé à la Journée nationale des microstructures qui s'est tenue à Paris. Un dispositif qui gagnerait à être développé.

Dans cette période post Covid-19, le contexte général en matière de santé oblige les professionnels comme les patients, à rechercher des solutions nouvelles tant dans le domaine de la santé publique que dans celui de la médecine de ville. Parmi les innovations existantes, les microstructures médicales sont une proposition concrète pour surmonter la crise de la médecine générale. Elles renouent avec un exercice de la médecine où les soignants conjuguent leur pratique du soin avec une réflexion thérapeutique adaptée à la situation rencontrée.

La Journée nationale des microstructures a eu lieu le 28 novembre à Paris, à l'initiative de la Coordination Nationale des Réseaux de Microstructures (CNRMS). L'objectif était de présenter les missions des microstructures (dispositif de coordination entre 1 médecin généraliste, 1 psychologue et 1 travailleur social, expérimenté dans le cadre de l’article 51, pour accompagner les personnes avec des problématiques addictives ou de santé mentale et en situation de précarité), ainsi que leur rôle central dans les soins des personnes concernées par des problématiques addictives, de santé mentale et en situation de précarité.

Pour l'Uniopss, les microstructures méritent d’être développées. Elles sont, en effet, des points d’accès à la santé essentiels pour accompagner les personnes avec des problématiques addictives, de santé mentale et en situation de précarité car elles permettent à des équipes constituées de médecins généralistes, travailleurs sociaux et de psychologues de travailler ensemble au quotidien, au bénéfice des patients, dans des structures de proximité. Les microstructures se sont ainsi imposées comme des dispositifs centraux pour la santé des femmes notamment.

L’enjeu est désormais la généralisation des expérimentations article 51 pour ces microstructures.